De Flores à l’ancienne citadelle de Tikal

Après plus de deux mois passés au Mexique, nous voilà enfin au Guatemala, le pays du Quetzal. On ne sait pas à quoi s’attendre mais on a envie de tout voir… ses volcans, ses fleuves, ses sites archéologiques et plein d’autres choses encore. Moteurs, action ! 

Pandémie oblige, Florès s’est vidée de ses touristes. Si l’île à elle seule présente finalement peu d’intérêts, il est tout de même intéressant d’y observer la vie locale de se balader en kayak sur le lac Petén Itzá. 

On pose nos valises en face, à cinq minutes de lancha (bateau-taxi), on profite du calme olympien du village de San Miguel tout en contemplant la vue et le traffic fluvial.

L’église coloniale de Florès se tient fièrement au sommet de la colline et sa façade blanche, à chaque coucher de soleil, prend une teinte rouge, puis orange, violette pour enfin retrouver sa couleur d’origine avant de disparaître avec la nuit. 

Nous décidons ensuite d’établir notre camp de base à El Remate afin d’arriver le plus tôt possible sur le site de Tikal.

A 6h00 du matin, nous sommes les premiers devants la caisse à attendre patiemment nos billets d’entrée. Une fois sur le site, le jour se dessine gentiment et, dès nos premiers pas, nous avons la chance d’observer des singes dans les arbres.

La nature a repris ses droits, à tel point que nous nous désintéressons des ruines durant la première heure.

En langue Maya, Tikal signifie « Villes des voix » car chaque complexe a été construit de façon à ce que les dirigeants de l’époque puisse se faire entendre de toutes et de tous.

Le site est gigantesque et la zone urbaine principale recouvre à elle seule pas moins de 400 hectares. Le temps passe vite, nous tournons autour et escaladons les pyramides principales avant de terminer par l’inoubliable Plaza Major et son Temple du Grand Jaguar. 

Nous avons passé 6 heures, la bouche ouverte, ébahis par tant de splendeurs architecturales. Les singes hurleurs du parc peuvent en témoigner : Tikal est à voir une fois dans sa vie ! Prochaine étape : Livingston et sa culture garifuna !