Depuis le Mexique, nous ne cessons de croiser des voyageurs de tous horizons qui nous chantent les louanges du Nicaragua. Il paraît que les tarifs sont attractifs, que les gens sont sympas et qu’il y a des volcans, des plages de rêve, des lacs et des océans. On a décidé de vérifier par nous-même.
Notre séjour débute par la partie nord du pays, León et Granada, deux villes qui ne manquent pas de charme. On est vite impressionné par le calme olympien qui règne à León et en profitons pour arpenter la ville en long et en large.
Nous remarquons le drapeau rouge et noir, omniprésent, du parti politique FSLN et découvrons avec avidité l’histoire troublée du pays au musée de la révolution. Nous montons sur les toits de la vieille bâtisse avec notre guide et observons les richesses de cette ville qui, pourtant, porte encore les stigmates d’une guerre civile qui a duré plus de 5 ans.
Le lendemain, on attaque le volcan Cerro Negro que nous descendons ensuite… en luge. Une expérience unique, marrante et poussiéreuse ! Nous finissons en beauté la journée, à pic-niquer au sommet du volcan Telica.
Puis, départ pour l’endroit le plus prisé du pays : Granada. La Ciudad le vaut bien car ses nombreux vestiges figurent parmis les plus ahurissants que nous ayons visités en Amérique centrale.
On escalade l’église Nuestra Señora de Las Mercedes et, de son clocher, voyageons dans le passé. L’architecture aux inspirations castillanes, du Parque central et sa cathédrale à l’église Guadalupe et ses pierres brutes, ne sont que ravissements pour les yeux.
Granada compte 365 petites îles, venues tout droit d’une éruption volcanique. Nous louons un bateau pour en faire le tour. Si certaines sont privatisée, l’une d’elle est habitée par trois singes-araignées et une autre abrite un fort construit pour protéger la région des invasions pirates.
Le clou du spectacle vient à la tombée de la nuit lorsque la lave en fusion du cratère Masaya nous permet d’avoir un petit aperçu des profondeurs dantesques de notre belle planète. Un spectacle qui donnerait envie à quiconque de visiter les enfers. Et tant pis pour le Diable.
Il est temps pour nous de joindre la côte atlantique du pays. Au programme : Bluefields et sa culture des Caraïbes ainsi que Little Corn island et ses fonds marins dignes des plus belles cartes postales.