En Résumé

Le Panama est le dernier pays d’Amérique centrale avant notre passage au Sud.

Il est peut-être difficile pour nous d’avoir une idée objective de ce pays, car un long voyage suppose d’être un peu économe et, du fait des prix exorbitants des activités au Panama, nous n’avons pas pu profiter au mieux des possibilités offertes.

Il faut aussi relever que, durant notre voyage, nous avons rencontré des populations extrêmement ouvertes, serviables et souriantes et que nous n’avons pas du tout ressenti une telle sympathie de la part des Panaméens.

Les plages de Bocas del Toro ont été incroyables et l’île de Coïba, que nous n’avons pas eu la chance de visiter, ne semble rien avoir à lui envier.

Les parcs naturels ont également une bonne réputation mais nous n’en avons pas visité, non seulement en raison du prix mais également du fait de l’overdose des visites costariciennes.

Au Panama, nous avons pu voir des villes très différentes. Les villes de David et Chitré, à parcourir rapidement et sans grand intérêt, la ville de Colon, à éviter car affreuse, puante et dangereuse, et la ville de Panama City.

Cette dernière est très impressionnante. On y trouve les ruines de la ville construite en 1519 par les conquistadores et détruite par le pirate Henry Morgan en 1621, la ville coloniale crée dans une région mieux protégée suite aux nombreuses attaques, qui regorge de bâtiments coloniaux majestueux, et la ville moderne où ont été construits d’immenses buildings.

On y trouve également les écluses de Miraflores qui constituent une première étape pour élever les bateaux du niveau de la mer à celui du lac Gatun, qui se situe à une altitude de 26m. (ou l’inverse)

Ses énormes portes ont été conçues pour résister à la force de l’eau et les plus lourdes d’entres elles pèsent 662 tonnes. Les charnières seules font 16,7 tonnes. Nous avons adoré voir d’immenses paquebots s’arreter à l’entrée de l’écluse et être pris en charge par de petits véhicules prévus pour les tirer sur tout le trajet depuis le bord, puis les voir passer les écluses les ramenant au niveau de la mer.

Si le Panama n’a pas été notre coup de coeur, il faut relever que certains sites ne manquent pas d’intérêt.

Enfin, c’est depuis le Panama que nous avons pu traverser les îles les plus paradisiaques rencontrées jusqu’ici : Les îles Sans Blas.

Ces dernières n’ont de panaméen que la situation géographique, car elles sont autonomes depuis la guerre d’indépendance menée par sa population contre le Panama dans les années 1920. Une taxe d’entrée sur le territoire est d’ailleurs perçue lors de l’arrivée.

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