Un centre historique aux bâtiments coloniaux majestueux
La Cathédrale et le palais de l’archevêché
Ces deux monuments ont été construits par Pizzaro sur le lieu de culte de la divinité inca Puma Inti et du palais du prince Sinchi Puma après avoir contraint ce dernier à renoncer à toutes ses possessions. La visite de la cathédrale permet de voir une grande richesse architecturale, mais également des catacombes et les ossements de Francisco Pizzaro. Le palais de l’Archevêché contient quant à lui une impressionnante collection d’art religieux que l’on découvre en traversant les pièces richement décorées et meubles de l’ancien domicile de figures les plus importantes de la religion catholique au Pérou.
La Basilique et monastère St François d’Assise
La visite de la basilique et du monastère nous en a mis plein les yeux. Malheureusement, il n’est pas autorisé d’y prendre des photos et nous n’avons osé enfreindre la règle que pour immortaliser ses impressionnantes catacombes. On peut toutefois vous dire que les magnifiques plafonds sculptés, les fresques murales et la gigantesque bibliothèque, abritant de nombreux ouvrages d’une valeur inestimable, valaient largement le détour.
Huaca Pucllana : un site archéologique grignoté par la ville
A deux pas de notre hôtel, dans le quartier de Miraflores, se trouve une ancienne pyramide d’adobe construite par la civilisation Lima et utilisée entre 400 et 700. Abandonnée par les Lima, la pyramide a servi de cimetière pour la culture Huari puis Ychama. En plus des momies des ces deux cultures, de nombreux corps de femme y ont été trouvés, car les sacrifices féminins étaient très importants pour la Culture Lima, qui associait la femme a la fertilité.
Quartier de Barranco
La visite de Lima ne pourrait pas être complète sans faire un tour dans le quartier bohème de Barranco où les restaurants et peintures murales se succèdent tout le long du chemin menant à la mer.
Iquitos où la ville perdue en forêt Amazonienne
Une ville habitée par la culture amazonienne
Il est assez émouvant d’arriver dans la plus grande agglomérations du monde non accessible par la route. Si nous avons opté pour la solution de facilité pour y aller : l’avion, nous repartirons comme il se doit : en bateau. Située en plein coeur de l’Amazonie, la ville en encore empreinte de la culture qui dominait avant l’arrivée des colons et de l’esclavagisme de ses occupants. Le diable, qui vit selon eux dans la forêt et qui, dans la culture amazonienne, ne représente pas un être maléfique, est dans toutes les histoires et mythes régionaux.
Ville entourée de rivières
En nous promenons le long de l’eau, nous rencontrons un homme, avec son fils et son bateau, qui nous propose de nous emmener faire un tour jusqu’à l’Amazone. Nous ne pouvons résister à l’appel de ce long fleuve mythique et partons pour une balade de deux heures jusqu’au fleuve. Nous le traversons ensuite pour nous rendre dans le centre de soin pour animaux « paraíso de amazonas », où nous rencontrerons certains des animaux peuplant cette gigantesque forêt. Certains sont magnifiques et attendrissants et d’autres moins, comme vous pouvez vous l’imaginer.
Voyage sur l’Amazone et le Rio Marañon
Voyage sur l’Eduardo XI
Quand sonne l’heure de départ d’Iquitos, nous nous rendons au port Masusa pour y trouver le bateau qui fait la traversée d’Iquitos à Yurimaguas en 3 jours. A notre grand étonnement, bien que la ville n’ai pas d’accès par voie routière et que la plupart des déplacements s’y effectuent par voie fluviale, rien n’a été aménagé pour l’amarrage et le chargement des bateaux. Seul un grand espace terreux et sale nous accueille. Nous prenons possession de nos hamacs et passons les quelques heures nous séparant du départ à observer la vie à bord. A l’extérieur, des hommes portant de lourdes marchandises passent par la petite passerelle de bois qui les séparent du bateau, parfois sous une pluie battante, pour le charger. Parallèlement, de nombreux vendeurs font des vas-et-viens avec tout type de produits pour les vendre aux futurs voyageurs.
Des escales dans des villages accessibles uniquement par bateau
Tout au long du voyage, les escales se répètent et se ressemblent. Les habitants de ces petits villages attendent depuis parfois plusieurs heures lorsque le bateau s’arrête enfin. Un ballet incessant commence alors. Chacun semble mettre la main à la pâte pour décharger les produits essentiels et charger ensuite les marchandises produites qui seront vendues dans les villes.
Arrivée dans le village paisible de Lagunas
Nous abandonnons le bateau avant la fin de son voyage pour faire escale à Lagunas. Le village se situe au bord de la réserve Pacaya Samiria, que nous avons décidé de visiter. Bien qu’aucune route ne mène au village, nous croisons quelques voitures et surtout, comme partout en Amazonie des Tuktuks. Notre séjour coincide avec la fête des maîtres et nous assistons au spectacle proposé par les professeurs du village. Danse, humour, chant, chacun fait de son mieux pour offrir à tous les habitant du village regroupés sur la place une soirée des plus plaisantes. Le lendemain, nous quitterons le village car nous avons rendez-vous avec le calme absolu.
3 jours en pirogue dans la réserve Pacaya Samiria
Le règne animal
Un confort très rudimentaire
Des paysages incroyables dans un calme olympien
Malheureusement il faut envisager de retrouver la civilisation
Le bateau part à 5h. Nous mettons donc notre réveil à 4h et commençons à empaqueter les sacs. Heureusement que nous avons nos téléphones portables car on a oublié de nous informer que l’électricité est coupée toute la nuit jusqu’à 5h. On espère vivement n’avoir rien laissé dans cette sombre chambre et on s’enfile dans le bateau qui nous éloigne de ce havre de paix.