Capitale administrative du Japon, Tokyo est en réalité une préfecture constituée de 23 grands arrondissements de quelques 43 millions d’habitants. Il y a tellement monde que du haut des nombreux grattes-ciels de la capitale, les gens semblent être des fourmis tandis qu’on a l’impression d’en devenir une soi-même quand on arpente les sous-sols de la capitale. On traverse cependant Tokyo comme une petite ville tellement le calme et la sérénité y sont omniprésents, à la différence près qu’on en prend plein les yeux du matin au soir. Bienvenu dans cette mégapole fascinante autrefois appelée Edo !
On a bien essayé d’obtenir un Saint Graal pour visiter le musée Ghibli mais ce dernier affiche complet depuis des mois. D’autres musées, comme le Musée Edo-Tokyo et le teamLab Borderless, n’ont pas encore réouvert depuis le COVID. Nous ne nous décourageons pas pour autant et trouvons d’autres choses à faire. Nous commençons par grimper tout en haut de la tour Skytree, inaugurée en 2012 et qui abrite actuellement un immense centre commercial, un planétarium, un aquarium, des restaurants et une patinoire en hiver. Deuxième plus haute tour au monde après la Burj Khalifa de Dubaï et plus haute plateforme d’observation du pays, elle culmine à 634 mètres de hauteur. On visite aussi le temple bouddhiste Sensō-ji non loin de notre hôtel. Ce dernier, dédié à la déesse de la compassion, a été reconstruit à l’identique après avoir été complémentent rasé durant la seconde guerre mondiale.
De toute manière, à Tokyo on se balade plus qu’on ne visite et chaque quartier a ses particularités. Par exemple, on se rend à Shibuya pour le shopping ainsi que pour son carrefour célèbre, un des plus fréquentés au monde. A Akihabara, nommée parfois la ville électrique, on y va pour les magasins spécialisés en électronique. Ceux-ci se concentrent surtout sur une rue facilement reconnaissable à ses hauts immeubles remplis de grands magasins couverts de néons clignotants et de publicités sonores. N’ayant que faire des codes et des diktats, de nombreux jeunes Tokyoïtes arborent différents types de look dans le quartier d’Harajuku. Ici, toutes les excentricités vestimentaires sont permises et il n’est pas rare de croiser, surtout durant les week-ends, des gens habillés en Lolita, en gothique ou en personnage de manga.
D’autres quartiers sont également intéressants comme celui de Shinjuku. Ce dernier s’articule autour de la gare la plus fréquentée au monde et revêt plusieurs visages puisqu’il s’agit à la fois d’un centre d’affaire, du roi des nuits japonaises mais aussi d’un véritable temple du shopping. Yanaka lui, est une zone particulièrement intéressante car il fait découvrir aux visiteurs un côté plus historique et traditionnel de la capitale. Ici, pas de hauts buildings ni d’immeubles modernes mais une succession de petites rues pavées, de maisons anciennes, de temples et de sanctuaires. Le quartier a, miraculeusement, été épargné par les bombardements, les séismes et les incendies.
Finalement Ueno, le quartier populaire où nous dormons, réserve bien des surprises. En plus d’abriter le plus grand et le plus ancien parc de la capitale, on y trouve aussi le plus vieux zoo du Japon ainsi que le sanctuaire Toshogu construit en 1627. A deux pas du parc, nous apprécions particulièrement de nous balader dans l’Ameyoko Shopping District où se côtoient les stands de poissons, les magasins de vêtements, les gadgets et les souvenirs mais également les restaurants et bars où il est facile de goûter à toutes les spécialités japonaises, qu’elles soient crues ou fermentées. C’est d’ailleurs dans ce quartier que nous retrouvons Chihiro et Yusuké, deux Japonais que Pierrot a connu à Londres en 2012. Une belle soirée à Tokyo sous le signe des retrouvailles et des anecdotes.