Le Mont Fuji est bien plus qu’une montagne. Il est à la fois spirituel, une icône culturelle et une merveille géographique. Résultat d’une activité volcanique qui a commencé il y a environ 100’000 ans, il est le sommet le plus élevé du Japon avec ses 3’776 mètres d’altitude. Les voyageurs du monde entier s’y rendent et nous avons décidé de faire de même. Petit tour d’horizon.
Nous posons nos valises dans une petite guesthouse de Fujiyoshida, située dans la préfecture de Yamanashi dans la région des Cinq Lacs. Si nous pouvons déjà observer le Mont Fuji de la terrasse de notre guesthouse, il faut monter jusqu’au sanctuaire Arakura Fuji Sengen-jinja afin d’avoir une des meilleures vues du pays. De la gare ferroviaire, nous l’atteignons après avoir gravi 398 marches et, après une séance photo au pied de la célèbre pagode à cinq étages Chureito, nous poursuivons notre marche dans le Parc Arakurayama Sengen qui surplombe l’ensemble. Ses sentiers, longs de plusieurs kilomètres, nous offrent régulièrement un beau panorama sur le Mont Fuji et nous permettent en même temps de découvrir les forêts japonaises.
Nous prenons ensuite le train pour la ville de Fujikawaguchiko qui borde le Kawaguchiko, l’un des cinq lacs entourant le Mont Fuji. A l’instar de Fujiyoshida, ce petit bourg offre également de nombreux points de vue sur la célèbre montagne. L’un d’eux, depuis le mont Kachi Kachi, est accessible en funiculaire. Une jolie façon de comtempler le symbole emblématique du Japon une dernière fois. Durant la montée, il est possible de visualiser l’histoire d’un jeune lapin qui tente d’être plus malin qu’un raton laveur, une fable écrite par le romancier japonais Osamu Dazai. Afin de regagner le bord du lac, les visiteurs peuvent emprunter un sentier de randonnée qui part du point d’observation jusqu’en bas de la montagne boisée.